Comment UZAJE accompagne le réemploi dans la restauration alimentaire

26 mars 2024

Le réemploi, c’est la raison d’être d’Uzaje. Cette entreprise de l’économie sociale et solidaire s’est fixée pour mission de « faciliter la transition vers des emballages durables ». Son champ d’action : le lavage des contenants dans les métiers de la restauration et de l’alimentaire, afin de supprimer les déchets d’emballage et de consommation.

La transition vers une économie moins gourmande en ressources et plus respectueuse de l’environnement passe par des changements dans la réglementation et les comportements. Pour la partie législative, la loi EGalim et la loi Agec ont fixé le cap : réduire drastiquement l’utilisation du plastique à usage unique. La loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire promulguée en 2018 a déjà chassé les bouteilles en plastique de la restauration scolaire en 2022, tout comme les pailles, couverts, assiettes, couvercles et autres gobelets à usage unique. Entre 2025 et 2028, ce sera au tour des barquettes plastiques servant à la cuisson, à la réchauffe et au service de disparaître des cantines scolaires. Quant à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire de 2020, elle impose de sortir progressivement du plastique jetable d’ici 2040, à l’image de la vaisselle jetable dans les fast-foods pour les repas pris sur place depuis 2023. En 2030, le nombre de bouteilles en plastique à usage unique devra avoir été réduit de 50 % par les industriels et distributeurs alimentaires.

Un partenaire de dimension industrielle

De la théorie à la pratique, il reste une étape fondamentale : la conduite du changement. C’est ici que se positionne Uzaje, avec une solution très concrète et opérationnelle. L’entreprise créée en 2019 propose une solution à destination des acteurs de la restauration collective et commerciale ainsi qu’aux industriels de l’agroalimentaire : le lavage des contenants alimentaires pour faciliter leur réemploi. « Nous sommes un « laveur » de dimension industrielle » résume François Satin, directeur marketing et commercial et associé de l’entreprise. « Nous apportons le conseil et l’accompagnement pour changer les pratiques et passer d’un usage unique des contenants à une boucle de réemploi grâce notamment à nos infrastructures de lavage. »

Uzaje en compte deux actuellement, à Neuilly-sur-Marne en Île-de-France et à Avignon en PACA. Un troisième site doit être inauguré à l’automne 2024 à Strasbourg. Il va permettre d’élargir le périmètre de l’entreprise au marché allemand tout proche, avec une zone de chalandise de plusieurs centaines de kilomètres et une capacité de nettoyage de 10 000 bouteilles et 4000 autres contenants par heure. Des bacs en inox, des bocaux en verre, des bols et de la vaisselle en plastique durable… Les contenants compatibles avec le process de lavage d’Uzaje sont nombreux. L’entreprise prévoit d’ouvrir d’autres centres (Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse) pour couvrir l’ensemble du territoire et atteindre les 300 millions d’unités lavées chaque année… et éviter ainsi la production annuelle de 28 000 tonnes de déchets. « Le potentiel s’élève à 130 milliards d’unités chaque année en France » dévoile François Satin.

Une solution de lavage économique et écologique

« Nous avons investi deux millions d’euros en R&D pour développer nos propres solutions industrielles de lavage des contenants alimentaires. Elles reposent sur le lavage par aspersion pour les contenants et par immersion pour les bouteilles à col, et incluent notamment le grattage d’étiquettes. » Pour limiter son impact environnemental, Uzaje a conçu une solution de lavage peu gourmande en eau et en énergie, qui s’appuie sur des produits de lessive écologiques. L’automatisation de la chaîne de lavage et l’aménagement des lignes contribuent à l’optimisation du process tout en garantissant qualité et hygiène dans le respect de la sécurité alimentaire. « Nous bénéficions à ce titre d’une double certification ISO 9001 et 220000 » précise François Satin.

« Faire le choix du réemploi n’est pas un coût supplémentaire. » La preuve : la Ville d’Avignon s’est déjà convertie à grande échelle au process d’Uzaje, via l’utilisation et le lavage de 100 000 bacs en inox chaque année pour sa restauration scolaire. D’autres acteurs de la restauration rapide (Class’croute) ou encore de la distribution (Système U, Biocoop) ont mené des opérations avec Uzaje pour expérimenter et adopter le réemploi des emballages. Avec son agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), l’entreprise intègre par ailleurs des opérateurs issus de l’insertion professionnelle sur ses sites. « La création d’emplois locaux durables, non délocalisables et respectueux des personnes figure dans les objectifs de développement durable de notre stratégie RSE. » conclu François Satin. Un autre effet bénéfique du changement des pratiques !

Pour aider les acteurs à engager leur transformation vers le réemploi, Uzaje a mis au point un guide du réemploi des bouteilles, il détaille les étapes indispensables pour aller vers l’économie circulaire. Il est disponible ici. https://uzaje.com/guide-reemploi-bouteille/

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