La fraise bio, première gourmandise du printemps

17 mars 2016

Ça y est, c’est fait ! La première fraise française de cette année est commercialisée depuis début mars. Un record dû à un hiver très doux. Mais ce sont des fraises cultivées en hors sol, sous couvert chauffé. Notre patience sera largement récompensée avec les cultures bios de plein-champs.

Les fraises de printemps

Pour celui qui cultive les fraises, elles sont classées en trois catégories : celles qui ne produisent qu’au printemps (jusqu’à mi-juillet) mais en en grandes quantités, celles dites des ‘4 saisons’ aux fruits nettement plus petits, et enfin les ‘remontantes’ qui fructifient  en deux temps, de fin-mai à mi-juillet en moindre quantité, ce qui est compensé par la deuxième récolte de mi-août aux gelées. Ce qu’il faut retenir c’est que la saison d’abondance, pendant laquelle on les trouve d’ailleurs en vrac, c’est le printemps. C’est le moment des régalades mais aussi des conserves : confitures, glaces, coulis etc. C’est là qu’elles sont les moins chères, sauf pour les variétés ‘haut de gamme’. Ces dernières sont nettement plus goutteuses, aussi les réserve-t-on comme ‘fruit de bouche’ et non de transformation.

Pour choisir les fraises , la couleur n’est pas un signe de qualité mais de variété, par contre l’odeur, même à travers la barquette est un bon indicateur. Mais le seul moyen pour trouver une bonne fraise est de la goûter. Faites au moins le test une fois, prenez trois variétés différentes de la moins chère à la plus chère et mangez les nature. Le ’Waouh !’ qui vous échappera vous renseignera mieux que toutes les promesses publicitaires.

Le top des variétés

Les variétés les plus sucrées sont la Ciflorette, à chair fine et juteuse (disponible de mars à juillet dans le sud de la France) et proche de la saveur de la Gariguette, en moins acidulée, et la Darselect (avril à juin) qui est ferme et juteuse.

Les variétés sucrées et acidulées : la reine est sans conteste la Gariguette (de mars à juin) relayée par l’Anabelle (de juin aux gelées) qui est bien sucrée, fondante et fruitée.

Les variétés à parfum rappelant la fraise des bois sauvages sont la Charlotte aux fruits fermes, juteux et sucrés (de juin aux gelées) et la Mara des bois (de mai à octobre) aux arômes musqués, très parfumée, juteuse et sucrée.

Si vous cultivez des fraisiers, même dans une jardinière sur un balcon, sachez que la saveur d’une variété peut changer d’un terroir à un autre (terreau, mode de culture et micro-climat). On trouve maintenant des fraises du Périgord ou de Nîmes sous une appellation IGP (indication géographique protégée) mais attention ce n’est pas forcément une production de ces régions, ce peut être tout simplement la transformation du produit, ce qui n’est plus du tout la même chose. La fraise peut aussi arborer le Label Rouge, qui signifie un niveau de qualité supérieur par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialisés.

 

90% d’eau idéalement galbés

La fraise sait se mettre en valeur, dans sa robe rouge brillante et perlée de petites graines, qui sont en fait les vrais fruits du fraisier. La partie charnue n’est que la réserve énergétique pour démarrer la jeune vie des graines germées. Riche en  antioxydants , vitamines C et B9, potassium, calcium, magnésium et phosphore, et enfin en l’iode et sélénium, la fraise est un bon aliment santé. Consommez-la dès le retour du marché, elle peut éventuellement se conserver 48h au frigo, mais pas davantage.

Par Josiane Goepfert pour Natexbio


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