Fruits et légumes bio de saison, vivez l’été à fond

18 juin 2015

A la maison comme en vacances les repas sont simples et efficaces. Du gaspacho tomates  concombres et basilic, du melon en entrée ou en dessert, des légumes coupés en bâtonnets pour accompagner un barbecue, on a envie de croquant et de juteux. On a aussi besoin de ces vitamines et de cette légèreté (digestive) pour courir,  jouer, randonner, nager ou simplement paresser à son aise.

Local, bio et abondance

C’est le moment de se gaver de fruits rouges : groseilles, framboise, fraises. Et des moins rouges, voire bleus, comme les baies de mai, les myrtilles et les cassis. La réapparition des fruits à noyaux est étalée : les cerises et les pêches dès le mois de juin, abricots, prunes et quetsches à partir de juillet, ainsi que les melons. Juillet est le mois des myrtilles : les petites sauvages que l’on part cueillir en famille, les enfants revenant tout barbouillés de leur jus qui tâche ; et les grandes myrtilles comme des pois que l’on critique souvent comme étant ‘moins bonnes’ ! Ces belles nord-américaines sont des arbustes dont il faut savoir sélectionner les variétés avant de se précipiter pour réaliser des tartes et confitures.

Les légumes racines sont encore vendus en bottes avec leur feuillage (carottes, oignons,  navets). Ils sont plus chers ? Cuisinez donc aussi leurs fanes, cela fera deux produits en un. De même pour les dernières fèves de saison : leurs cosses font d’excellents veloutés (cuire dans un bouillon et passer au chinois). Mais  l’été est surtout la saison des légumes dont on consomme les fruits : haricots, concombres, courgettes, aubergines, poivrons, sont donc la partie ‘fruit’ de ces végétaux. Par ailleurs les laitues côtoient toutes sortes de choux, dont le sublime romanesco  avec ses mini têtes pyramidales, qui batifole avec  les céleris branches et raves. Face à cette effervescence de produits, on a envie de retrouver l’ambiance légère et détendue des marchés, pour le plaisir de trouver des récoltes ultra fraîches, mais aussi pour les inévitables rencontres amicales qui se vivent là, sur l’instant.

Le bonheur de faire son marché

Dans toutes les régions il y a, en été, des ‘marchés paysans’ (la plupart du temps à l’initiative des producteurs bios) suppléant les marchés habituels. Et même sur ces derniers, en observant bien, on trouve d’un côté les professionnels, qui se fournissent à Rungis et dans d’autres centrales d’achat, et de l’autre des stands plus modestes avec uniquement des produits de la ferme. Les marchés ont quelque chose d’instantané qui autorise des comportements spontanés du producteur « venez voir mes carottes, ce sont les plus belles !!! » et de l’acheteur « mare des carottes, on a envie de tomates maintenant, mais si vous aviez une recette ? ». Le tout avec des sourires à ne plus en finir, le marché nous requinque et nous réconcilie avec le genre humain. Souvent on a le droit de goûter le produit, et en venant une heure avant la fin on peut discuter le prix, surtout un samedi, sur des produits à peine défraîchis. Et une banane à la peau un peu noircie sera bien plus savoureuse que celle d’à côté encore verdâtre. Mixée avec un ajout de crème et d’un peu de sucre, puis congelée, elle fera une glace exceptionnelle. Impossible à reproduire avec un fruit pas ultra mûr. Pareil avec les pâtés maison aux champignons de Paris.

Où trouver des marchés bios ?

Ils sont signalés dans les quotidiens régionaux, les offices du tourisme, les mairies… ce qui fait que même en vacances vous n’aurez aucun mal à les dénicher. Les marchés non affichés bios accueillent aussi des producteurs bios, reconnaissables à leurs logos, AB, Deméter , Ecocerf, ou européens.

Par notre consultante Josiane Goepfert


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