Label MAX HAVELAAR

2 novembre 2012

Max Havelaar est une association à but non lucratif  qui représente le mouvement international  FLO (Fairtrade Labelling Organizations) qui définit les standards de commerce équitable pour chaque produit, et accompagne les organisations de producteurs.

Max Havelaar a donc pour rôle de soutenir les producteurs et les travailleurs défavorisés des pays en développement pour leur permettre d’atteindre des conditions décentes de vie et de travail, et viser leur autonomie.

Le moyen pour y parvenir est de proposer un label qui implique les acteurs commerciaux et identifie les produits issus du commerce équitable. Max Havelaar France représente le label au plan national et assure la promotion du commerce équitable.

La certification et le contrôle des filières labellisées FLO-Max Havelaar est assurée par une société indépendante, FLO-Cert. Les organisations de producteurs, les importateurs et les industriels agréés font l’objet d’un contrôle à la fois administratif et physique.

Le label Max Havelaar est donc octroyé uniquement aux produits qui répondent aux critères internationaux du commerce équitable, portant sur les conditions de production et les prix : le paiement d’un prix équitable, l’interdiction du travail des enfants, la liberté syndicale et le respect de l’environnement, par exemple, en font partie.

Le label Max Havelaar se trouve sur une gamme de produits qui ne cesse de s’élargir : café, fruits et légumes, jus de fruits, chocolat, thé, sucre de canne, riz, vin, coton (vêtements, linge de maison), cosmétiques, roses, etc.

Les garanties apportées par le label Max Havelaar

  • Prix minimum : en concertation avec les producteurs, Max Havelaar définit un prix minimum d’achat pour chaque matière première. Celui-ci doit d’abord couvrir le coût de production en tenant compte du respect de son environnement. Ensuite, il doit assurer les besoins élémentaires de sa famille : nourriture, hygiène, éducation, santé…
  • Relation stable : les acheteurs du commerce équitable le sont sur la base d’une relation stable. De nombreux importateurs choisissent de s’engager sur une base régulière avec leurs fournisseurs. Ceci permet d’avoir confiance en l’avenir et de prendre la décision d’investir quand c’est nécessaire.
  • Préfinancement : généralement, les producteurs peuvent demander aux acheteurs du commerce équitable d’avancer jusqu’à 60% du prix de leur future récolte dès le début de la saison.
  • Professionnalisation : pour exporter durablement et sortir des logiques de charité, les producteurs doivent fournir des produits conformes aux exigences de qualité du consommateur.
  • Développement : la prime de développement représente généralement autour de 10% du prix de la marchandise versé à la coopérative. Cet argent est géré collectivement par les producteurs dans une perspective d’avenir. Il permet des investissements au bénéfice de tous.
  • Respect de l’environnement : pour chaque filière, les standards dressent une liste détaillée des produits phytosanitaires interdits. Les critères minimaux demandent la réduction de tous les intrants chimiques et l’introduction de fumure organique.
  • Gestion des ressources : les standards demandent aux producteurs de mettre en place des plans de gestion pour l’utilisation des sols, de l’eau et du feu afin de préserver les ressources. Ils doivent respecter les milieux naturels sensibles.
  • Interdiction des OGM : les semences OGM sont interdites par les standards de la FLO.

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