Manger local : une démarche qui fait des émules.

16 août 2012

Le locavorisme progresse. Ce mot, entré dans le New Oxford Dictionnary en 2007 et dans le Larousse en 2010, décrit à la fois un mode de vie et une tendance alimentaire récente. Cette démarche qui consiste à ne consommer que des produits locaux (pour les puristes, dans un rayon de moins de 200 km) gagne du terrain en France.

Cette philosophie à la fois politique et sanitaire a émergé aux Etats-Unis. Elle s’est néanmoins fortement inspirée des thèses du chercheur anglais Tim Lang, inventeur du terme de « food miles » ou « kilomètres alimentaires » dans les années 80. C’est en 2000 que le mouvement locavore explose en Californie, porté par le militant écologiste Bill Mc Kibben.

En Amérique du Nord, fief de l’agriculture intensive et de la malbouffe, le locavorisme suscite un bel engouement. En France où demeure un fort attachement au terroir, le phénomène est moins marqué. Les Français s’avouent en effet plus nombreux à plébisciter le bio que le local. Il faut dire que ce néologisme reste inconnu à la plupart d’entre eux. C’est le « Guide du Locavore » d’Anne-Sophie Novel (Ed. Eyrolles, 2011), une économiste à la fibre verte, qui a popularisé l’expression et médiatisé le mouvement.

Aujourd’hui, beaucoup de gens sont locavores sans le savoir… en fréquentant les systèmes de cueillettes, les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), les petits producteurs, en cultivant son potager, voire en faisant tout simplement son marché le dimanche !

Tags :
AMAPAssociations pour le Maintien de l’Agriculture PaysanneConsommer localLocavoreLocavorismemalbouffeManger local

Classés dans :


Articles récents dans la même catégorie

+

Inscrivez vous à notre newsletter

Vous acceptez de recevoir nos derniers articles par email
Vous affirmez avoir pris connaissance de notre Politique de confidentialité.