Des produits cosmétiques bio et naturels, est-ce suffisant en 2020 ?

29 novembre 2020

Accentué sans doute par la période que nous traversons actuellement, le souhait de « faire la différence » pour soi et pour l’environnement en consommant autrement se manifeste grandement. Le développement d’applications de type « Yuka » souligne un besoin de transparence dans l’alimentaire comme dans la cosmétique : ce que nous nous appliquons sur la peau devient aussi important que ce qui se trouve dans notre assiette. Alors, proposer des cosmétiques bio, aux formules simples et 100% d’origine naturelle oui, mais est-ce suffisant aujourd’hui ?

Marion Le Goualher – Cofondatrice d’Endro

« Je veille à ce que je mange mais aussi à ce que je m’applique sur la peau. »

Dans ses derniers sondages, l’Agence bio relève une forte croissance continue du marché bio non-alimentaire : « en 2019, 78% des Français ont acheté un produit bio non alimentaire ». Les produits cosmétiques et d’hygiène occupent la seconde marche du podium, derrière les produits d’entretien ménager, mais ce sont eux qui connaissent la plus belle envolée (+16 points en deux ans). Ceci peut sans doute s’expliquer par l’essor du « do it yourself », la diversification de l’offre cosmétique bio, accompagnés de l’augmentation du nombre de points de vente spécialisés en France au cours des ces 5 dernières années. Le consommateur est plus averti, il est aussi en quête de transparence et de cohérence.

Transparence et cohérence.

La création d’Endro, découle d’un souhait que nous avions en tant que consommateurs de 25 ans : celui d’un retour à l’essentiel, aux choses vraies. Au travers de notre entreprise et de nos produits, nous voulons faire part d’une très grande transparence car, pour permettre et donner envie de consommer autrement, il faut créer un sentiment de confiance. Nous avons également saisi tout l’enjeu de la cohérence car aujourd’hui, les marques sont de plus en plus exposées, c’est pourquoi nous gardons en tête nos valeurs fondamentales : simplicité, naturalité et efficacité. A cela vient bien sûr s’ajouter la notion de « zéro-déchet », illustrée par nos bocaux en verre, un critère déterminant de nos jours.

Boris Le Goffic – Cofondateur d’Endro

Zéro-déchet ou consigné, la valeur ajoutée.

Il semble que nous soyons arrivés à un point de non-retour concernant la pollution plastique de l’environnement. Il devient alors nécessaire de consommer moins mais mieux. Le « sans-emballage » reste bien entendu la meilleure option qui se développe grâce à la cosmétique solide. Elle reste cependant impossible à appliquer pour certains produits du quotidien (crèmes, huiles, gels…). Pour limiter l’impact et réduire notre empreinte carbone, le choix du bocal en verre s’est donc fait tout naturellement car au-delà de ses nombreuses qualités, il peut être consigné ! Par ailleurs, la consigne permet de donner du sens à l’acte d’achat, le consommateur devient acteur en créant du lien et en limitant son impact sur la planète.

Suite à notre participation au Natexbio Challenge 2020, nous sommes très fiers d’avoir remporté le 1er prix et honorés de faire partie du jury l’année prochaine. Ce challenge est à notre sens, l’occasion pour de jeunes entreprises comme la nôtre, de présenter leur caractère innovant tout en prenant compte des valeurs et des convictions intimes qui les ont amenés à se développer.

Le Goualher Marion et Le Goffic Boris, co-fondateurs d’Endro.


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